Il semble évident pour tout cycliste que le fait de progresser en peloton est particulièrement avantageux pour limiter les effets de traînée … mais cela s’accompagne aussi d’un risque d’accident en cas de changement brutal de vitesse ou de direction. En adaptant au mieux les comportements collectifs, on imagine le gain substantiel de nos futurs déplacements, comme proposé pour l’aéronautique. Mais si cette supervision semble proche de l’existant pour ce milieu, qu’en est-il de nos déplacements quotidiens ? On image le gain énergétique attendu en synchronisant les mouvements de véhicules, renforcé par l’allégement considérable que cela permettrait pour ceux-ci. En combinant des règles de coordination locales à un système de positionnement à grande échelle, nous explorons cette nouvelle logique de déplacement qui prévaut dans le monde animal, des bancs de poisson aux nuées d’oiseaux.